Le portrait
Hubert Grivot
La polyvalence du vigneron
L’humilité d’Hubert relève de la noblesse du métier. L’homme est partout ; dans les vignes où il piaffe de labourer bientôt, en cave, à la cuverie pour la mise en bouteille, l’étiquetage. Dans ses terres, il a commencé en apprenti. Depuis longtemps, son sens des responsabilités, sa curiosité se sont aiguisés et même si Hubert n’aime pas se mettre en avant, préfère le travail d’équipe, il avance, pèse ses mots, affine ses goûts. Et on se doit de l’écouter : son jugement est clair et précis.
Variété des tâches toujours renouvelées et variété des goûts, le tout marqué par un refus d’ostracisme. Ainsi, ne se refuse-t-il pas la découverte de pinot noir allemand et vénère-t-il le Grand Cru Échezeaux lors d’une dégustation et il rappelle qu’un vin s’apprécie en usant de patience, d’expérience, de mémoire autant que du palais.
Vosne-Romanée Les Beaux Monts
Son incontournable
Je préfère les rouges, leurs arômes, leurs fruits, leurs couleurs. Un village Vosne Romanée Bossières par exemple, sa longueur et sa légèreté en bouche, la forte personnalité du 1er Cru Les Beaux Monts…
Une leçon de vie
D’un séjour en Australie, il a retenu la leçon. On pourrait, confie-t-il, s’inquiéter pour l’avenir de la vigne face à la pénurie d’eau. Aux antipodes, l’alimentation des vignobles se réalise souvent par pipe-lines. La Bourgogne n’en est pas là.
Découvrir d’autres portraits
Marielle Grivot
Elle est l’équilibre et tout autant la pièce maîtresse du Domaine. Elle en assure la gestion, en
règle les éventuels soucis administratifs, car tout négoce est aussi paperasses, nécessité de patience et de rigueur.
Étienne Grivot
« Je suis un interprète de mes terroirs, mais nous n’avons pas le droit de changer la partition. »