Le portrait
Mathilde Grivot
La tête sur les épaules
Au galop dans sa vie (ancienne compétitrice du concours complet) – elle connaît les obstacles et ne se dérobe jamais.
« Les générations qui nous ont précédés
ont beaucoup trimé et elles nous ont grandement facilité notre tâche… »
De là à croire que tout est devenu facile ! Ne jamais oublier que si le vigneron se trompe au moment de la vinification, il ne pourra se rattraper qu’au millésime suivant. Cette vinification est une chance inouïe sans aucun droit à l’erreur.
85% de nos vins partent à l’export. C’est un peu moins qu’auparavant, mais cette relation entre le producteur et l’exportateur demeure un lien essentiel de collaboration. Certes, le bourgogne surfe sur la passion qu’il suscite un peu partout dans le monde, les prix ont flambé et un petit nombre d’entre nous ont perdu le sens du raisonnable.
Oui, il faut augmenter au moment opportun pour que l’entreprise se rémunère et que le personnel tire un juste profit, mais il faut prendre en compte les goûts des consommateurs. La tradition des vins de garde heureusement perdure et l’énergie complexe d’une cuvée s’extériorise mieux avec le temps. On ne peut nier cependant que les plaisirs de l’immédiateté avec un vin plus jeune doivent aussi être comblés.
Nuits Saint-Georges Les Roncières
Son incontournable
Mathilde, autant rigoureuse que secrète, avoue ; « les grands crus ne doivent jamais décevoir ; pour entrer malgré tout dans une belle description du Pinot Noir, il suffit d’un Nuits Saint-Georges Les Roncières.
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règle les éventuels soucis administratifs, car tout négoce est aussi paperasses, nécessité de patience et de rigueur.
Hubert Grivot
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